Le professeur en psychologie Gordon Gallup de l’Université d’Albany est persuadé que la température du cerveau influerait sur le baillement.
A son avis, notre cerveau ressemble à l’ordinateur qui travaille mieux en état refroidi. Notre organisme possède des mécanismes de refroidissement compliqués qui contrôlent la température du cerveau. Exemple : si on ne dort pas longtemps, la température du cerveau augmente et l’organisme lance le mécanisme du bâillement, annonce t il sur ABC News.
Le professeur, assisté par son fils, a testé son hypothèse. Il a demandé les étudiants de regarder un film où les gens bâillaient. Quand les participants tenaient du froid sur la tête ou respiraient profondément (un mécanisme du refroidissement naturel) en regardant le film ils ne bâillaient pas. Quand ils respiraient d’une façon habituelle ou qu’ils avaient la tête au chaud, ils bâillaient.
Les expériences préviennent : réfléchissez avant de bâiller dans un lieu public. Par ce geste vous pouvez envoyer un message sexuel aux autres, écrit The Times of India.
Les scientifiques de l’Europe, des Etats-Unis, de l’Inde et du Proche Orient présents lors de la Première Conférence Internationale du bâillement ont débattu sur l’influence du bâillement par rapport à l’espérance de vie, en passant par le bâillement chez les primates et la théorie de la nature sexuelle du bâillement.
Ayant rejeté l’ancien point de vue du bâillement par manque d’oxygène, les scientifiques ont établi une nouvelle formule : il est possible que tout un ensemble de mécanismes émotionnels provoquent la réaction de l’organisme sous la forme du bâillement. L’intérêt, le stress et même les désirs sexuels peuvent provoquer cette action du corps.