Julian Assange victime de la passion

Le célèbre fon­da­teur de Wik­ileaks, site spé­cial­isé dans la fuite d’in­for­ma­tion, est vic­time du même phénomène. Deux Sué­dois­es l’ac­cusent devant la jus­tice d’avoir eu “des rela­tions intimes” non pro­tégées en août 2010.

Il s’ag­it des jeunes femmes avec qui Julian Assange aurait couché lors d’un voy­age en Suède en août. Une des deman­der­ess­es fig­u­rant sous le pseu­do A., a organ­isé la vis­ite d’As­sange en Suède, et il a vécu quelques jours dans son apparte­ment à Stock­holm en son absence.  А. est rev­enue chez elle plus tôt que prévu, et elle a per­mis à Julian de rester. Le soir il aurait com­mencé à la dra­guer directe­ment, et la femme n’a pas trop résisté.

Quand même, elle accuse Assange d’avoir couché avec elle sans préser­vatif, puis il a refusé de se présen­ter au con­trôle au sujet de mal­adies vénériennes.

L’autre plaig­nante, sous le pseu­do B., est une fan de Julian Assange. Elle a fait sa con­nais­sance au déje­uner à Stock­holm où elle était venue exprès pour cela. Après quelques jours de flirt, Assange est venu la voir dans son apparte­ment aux envi­rons de la ville. La nuit la vis­ite a atteint son point cul­mi­nant, mais le matin la pro­prié­taire s’est aperçue, boulever­sée, de l’ab­sence de préser­vatif.  B. a demandé con­seil à A., et quelques jours plus tard les deux femmes se sont ren­dues chez la police.

Assange a été inter­rogé par les juges instruc­teurs quelque temps après et rejeté toutes les accu­sa­tions d’avoir vio­lé la  loi.  Pour­tant il n’a pas réa­gi aux ques­tions détail­lées sur ses ren­con­tres privées avec A. et B. en annonçant que les faits étaient dénaturés.

Quelques jours plus tard Assange a eu la per­mis­sion de par­tir pour la Grande-Bre­tagne mais bien­tôt un autre inter­roga­toire s’est imposé. Assange ne s’est pas présen­té aux juges ce qui a servi de rai­son pour sor­tir le man­dat d’ar­rêt international.

Il est à not­er que mal­gré les déc­la­ra­tions d’As­sange, les deman­der­ess­es sont con­nues comme mil­i­tantes gauch­es et ses admi­ra­tri­ces ce qui ne leur donne aucune rai­son de vouloir du mal à Julian Assange comme fon­da­teur du site Wilileaks.